Vous souhaitez acheter une maison à Montmagny ? Vous hésitez ? En ce début d’année, le marché reste dynamique, boosté par le niveau des taux de crédit immobilier. Pour autant, dans un contexte sanitaire et économique particulier, les banques restent prudentes. Explications.
Signe qui ne trompe pas : quelques établissements prennent en compte un indicateur, le DTI (Debt to Income), au même titre que le taux d’endettement ou le reste à vivre, et ce alors que le HCSF ne mentionne plus cet indicateur dans sa nouvelle recommandation. Le DTI représente le rapport entre la dette et les revenus nets de l’emprunteur et permet de déterminer si les emprunteurs sont en mesure de faire face dans la durée à la nouvelle charge mensuelle que représente leur nouveau crédit immobilier.
Calcul du DTI : totalité des capitaux restants dus des crédits en cours des emprunteurs (crédits immobiliers et consommation) + montant de l’emprunt en cours d’instruction. Cette somme doit être inférieure à 7 années de revenus. Si c’est le cas alors la banque acceptera d’aller au-delà des 33 voire 35 % d’endettement, sous conditions de reste à vivre.
Pour certaines banques il reste un garde-fou permettant de raisonner un terme d’encours et déterminer si le montant total des emprunts contractés n’est pas trop important par rapport aux revenus et si leur remboursement pourra être assuré à long terme.
« Depuis le début de l’année, on note une détente dans les conditions d’octroi dont le degré varie toutefois d’une banque à l’autre, même si elles restent dans l’ensemble toutes vigilantes aux profils des emprunteurs avec lesquelles elles sont plus flexibles. Ainsi, certaines banques acceptent de prêter à nouveau plus de 100 % de la valeur du bien, sans apport personnel donc, mais uniquement aux emprunteurs qui ont des revenus élevés ou à certains jeunes à fort potentiel. En outre, le passage de la marge de flexibilité de 15 à 20 % de la production des banques est une bonne nouvelle qui devrait bénéficier surtout aux acheteurs de leur résidence principale et primo-accédants mais très peu aux investisseurs », explique Sandrine Allonier, directrice des études de Vousfinancer.
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